L’Ademe publie le bilan 2017 des audits énergétiques des grandes entreprises

L’Ademe publie le bilan 2017 des audits énergétiques des grandes entreprises

Cela fait deux ans et quelques mois que le bilan énergétique est devenu obligatoire. Le Code de l’énergie l’a imposé à toutes les grandes entreprises établies sur le sol français. Après cette application obligatoire biennale, que peut-on dire ? Quels sont les chiffres qui sortent et que signifient-ils ? L’Ademe ou Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie est le point focal qui répertorie et évalue les résultats des audits menés jusqu’ici, en particulier celui de l’année 2017.

Le bilan de l’exécution de l’audit énergétique

La loi impose l’exécution de cet audit aux grandes entreprises. Les statistiques font état de 5000 entreprises rentrant dans cette catégorie sur tout le territoire. Une fois le bilan exécuté, chacune des sociétés qui s’y est conformé est dans l’obligation corollaire de transmettre le rapport d’audit auprès de l’Ademe. C’est sur la base de ces rapports que cet organisme peut donc délivrer un bilan chiffré.

En tout, 3600 entreprises ont déposé leurs rapports, c’est-à-dire qu’ils ont bel et bien exécuté les démarches légales imposées. 1240 sont en train de se mettre en conformité par rapport à la législation. 160 entreprises ne figurent donc pas dans la liste. Une raison à ce nombre assez élevé est certainement le choix offert aux sociétés soit d’avoir recours à l’audit énergétique, soit d’obtenir une certification ISO 50 001. Seules très peu d’entités disposent à la fois d’un certificat d’audit et d’un autre ISO : 4% des grandes entreprises seulement sont doublement blindées.

Le bilan des résultats des audits réalisés en 2017

En analysant de plus près le contenu des audits, voici ce qu’il en ressort :

  • Les bilans ont couvert 80% de la facture des entreprises ; seulement, le plus souvent, il ne concernait qu’une seule activité (le bâtiment, l’industrie, le transport) et non la globalité ;
  • Les motivations des entreprises à avoir recours à ce procédé tiennent moins des soucis d’ordre environnemental que de l’imposition légale. 94% admettent qu’ils veulent juste s’aligner à la règlementation en vigueur, 54% souhaitent abaisser leurs dépenses en énergie, 31% disposent réellement d’une politique environnementale (l’audit est donc un composant) et 11% veulent donner une « image verte » auprès de sa clientèle ;
  • Aussi, pour la majorité des entreprises, l’existence de la législation a été l’occasion pour eux d’effectuer un premier audit.

Nonobstant les raisons pour lesquelles vous procédez à l’audit énergétique, Treenergy œuvre dans ce secteur depuis un peu moins d’une décennie. Il a participé à la réalisation de ce genre de bilan depuis qu’il est devenu obligatoire, et même bien avant. L’énergie et le thermique sont ses spécialités. .