Occuper un poste avec de bonnes conditions sans aller à l’université

Pas besoin d’étudier à l’université pour avoir une carrière florissante. De nombreuses personnes passent par les techniques et la formation professionnelle afin d’occuper un poste enviable dans le milieu de la santé (infirmières, préposés aux bénéficiaires, techniciens en pharmacie, etc.), de la sécurité (gardiens, policiers, etc.), du secrétariat (adjointes administratives, etc.), de la construction (plombiers, électriciens, etc.), des matières premières (foresterie, mines, etc.) et bien d’autres.

Cela peut souvent demander d’avoir une bonne idée de la voie qu’on veut suivre dès la sortie du secondaire. Or, il est possible de passer par un centre de formation professionnelle à tout âge, que ce soit parce vous n’êtes pas certain du premier coup de ce qui vous intéresse, que vous souhaitiez ajouter des cordes à votre arc pour obtenir une promotion au sein de votre milieu de travail ou que vous vouliez bifurquer complètement.

L’avantage, c’est que pour plusieurs de ces métiers, la formation correspond si bien à ce que requiert l’exercice du métier et le besoin de main-d’œuvre est si constant que le taux d’emploi après les études est souvent assez élevé. On parle ici notamment de métiers qui sont fréquemment syndiqués, c’est-à-dire représentés par des unions qui veillent à leurs droits, comme la FTQ, la CSN, la CSQ, l’APTS, etc. Ces postes viennent donc souvent avec des avantages sociaux et des conditions de travail intéressantes.

Les métiers reliés aux services publics municipaux (policiers, pompiers, ouvriers de la construction, agents de stationnement, etc.) allient également des salaires respectables, une sécurité d’emploi et un taux d’embauche qu’envient plusieurs diplômés universitaires.

Par exemple, pour devenir policier, une personne devra obtenir un diplôme d’études collégiales (DEC) en techniques policières et, par la suite, réussir une formation en patrouille-gendarmerie à l’école nationale du Québec (ÉNPQ).

Les meilleurs secteurs et formations de 2016

Or, selon Jobboom, les formations professionnelles considérées comme menant à des carrières d’avenir pour 2016, on retrouve :
– Assistance technique en pharmacie
– Mécanique de machines fixes
– Mécanique d’engins de chantier
– Techniques d’usinage
– Aide à la personne à domicile

Et les formations collégiales :
– Technologie d’analyses biomédicales
– Environnement, hygiène et sécurité au travail
– Technologie des procédés et de la qualité des aliments
– Techniques de bureautique (coordination du travail de bureau)
– Techniques d’orthèses visuelles

Les DEC ou les formations professionnelles peuvent être très profitables, parfois moins qu’avec un diplôme universitaire, parfois plus. Un exemple est le diplôme d’études professionnel (DEP) en extraction de minerai qui a permis à plusieurs ouvriers de recevoir 1377 $ par semaine en 2016, selon Jobboom. Un DEC en technologie de maintenance industrielle, quant à lui, peut fournir 973 $ sur une base hebdomadaire. Ces montants dépassent le salaire de nombreuses formations universitaires.

Certains secteurs offrant les meilleurs taux de placement incluent les technologies de l’information (TI), la santé, l’ingénierie et l’administration. Et parmi les formations augmentant les chances pour les étudiants de dénicher un emploi après leurs études, on retrouve les DEC Assurances et services financierTechniques de denturologie et Techniques de génie mécanique au collégial, qui sont liés aux secteurs populaires mentionnés plus haut.