L’art et la manière d’effectuer son inscription pour un auto entrepreneur

Beaucoup voient l’auto-entreprise comme une structure professionnelle complexe et difficile à mettre en place, d’autant plus si l’on possède déjà une activité principale. Mais il n’en est rien ! L’inscription d’un auto entrepreneur est relativement fluide et ne se heurte qu’à très peu de contraintes. Voici ce qu’il faut savoir pour démarrer sa société personnelle dans les meilleures conditions !

Quel est le principe de l’inscription d’un auto entrepreneur ?

Rien de bien compliqué. Tout ce que vous avez à faire, c’est de vous installer devant votre ordinateur et de remplir le formulaire du portail des auto-entrepreneurs, ou bien d’utiliser une plateforme comme espace-autoentrepreneur.com pour effectuer la démarche.

Concrètement, vous n’avez pas besoin de vous déplacer où que ce soit. Ce formulaire comporte votre nom, votre prénom, vos coordonnées ainsi que la raison pour laquelle vous souhaitez démarrer votre nouvelle activité (en d’autres termes, de quoi il s’agit, entre une prestation de service ou bien de la revente de marchandises par exemple). Une fois remplie, votre demande est envoyée au centre de formalité des entreprises auquel vous serez rattaché, et vous recevrez par la suite un numéro de SIRET.

Détenir ce numéro de SIRET vous permet d’exercer votre nouvelle profession et d’émettre des factures en toute légalité pour vos produits ou vos prestations de services.

Pourquoi songer à l’auto-entreprise ?

Nombreux sont les actifs qui tentent l’aventure de la micro-entreprise et qui décident de réaliser leur inscription en auto entrepreneur. En effet, une fois votre inscription d’auto entrepreneur effectuée, vous serez exempté de TVA dans le cadre de votre activité. Cela vous permet de facturer vos produits et vos prestations moins cher que le concurrent soumis à des contraintes plus lourdes, donc d’être naturellement plus compétitif sur votre marché.

Par ailleurs, vous pouvez choisir de déclarer votre chiffre d’affaires tous les mois ou de manière trimestrielle. L’idée est de verser vos cotisations sociales en fonction de vos préférences, ce qui vous permet d’avoir une meilleure maîtrise de votre budget.

Il est également possible de cumuler une micro-entreprise et un statut de salarié ou de fonctionnaire. Une opportunité intéressante de tester un concept sans prendre de trop gros risques, de se reconvertir sans perdre sa source de revenus principale, ou encore tout simplement de compléter ses revenus en exerçant une activité en parallèle d’une profession stable.

Enfin, on notera que la cessation d’activité est aussi simple que l’inscription pour un auto entrepreneur. Là encore, il suffit de remplir un formulaire en ligne, sans oublier d’effectuer sa dernière déclaration de chiffre d’affaires, pour mettre fin à sa société personnelle. La flexibilité est ici le maître mot, puisque lors de la création de ce statut, le gouvernement souhaitait dynamiser le marché du travail.

Quelles sont les contraintes légales auxquelles ce statut est-il soumis ?

Le chiffre d’affaires est plafonné à 70 000 euros pour les auto-entreprises de service, et à 170 000 euros pour les micro-entreprises dédiées à le revente de marchandise. Au-delà, il est préférable d’opter pour une structure plus encadrée telle que l’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée).

Par ailleurs, et c’est là une moindre contrepartie aux facilités administratives de la structure, les auto-entrepreneurs doivent tenir à jour un cahier de recettes ainsi qu’un cahier d’achat s’ils doivent en effectuer au nom de leur société. Ils doivent aussi conserver une trace des tous les devis et de toutes les factures émises dans ce contexte pour être en règle en cas de contrôle fiscal. Vous l’aurez compris, être micro-entrepreneur est une mine d’opportunités pour très peu de contraintes !