Les outils de dernière génération pour le contrôle qualité d’une surface

Il existe un appareil spécifique pour mesurer le relief d’une surface quelconque. On appelle cet équipement le profilomètre ou encore le rugosimètre. Il est surtout utilisé pour évaluer la micro-géométrie bien que certains prototypes se destinent à la macro-géométrie. De ce fait, plusieurs modèles sont mis à la disposition des professionnels.

Le profilomètre à contact classique

Le but de cet instrument consiste ainsi à définir si les dénivellations entre plusieurs points ne dépassent pas le seuil autorisé. Il permet donc de parfaire un travail en déterminant les irrégularités. Pour cela, il suffit de délimiter la ligne moyenne. À partir de cette dernière, on identifie les zones présentant des aspérités. Il faut noter que ces saillies ne sont pas perceptibles au toucher. Aussi, l’appareil doit disposer d’une très grande précision pour détecter ces anomalies. Il existe deux sortes de profilomètre. Le premier est dit « à contact » qui comme son nom l’indique, il effleure la surface de travail pour en définir le profil. Il est équipé d’un stylet avec une pointe en diamant mobile. On parle alors de balayage axe Z.  Toutefois, il faut prendre quelques précautions avant de les utiliser. En effet, il se peut que cette pointe détériore ou entaille le matériau sur lequel elle passe. Pour éviter cela, il est important d’effectuer correctement le calibrage.

Le profilomètre optique pour plus de précision et de rapidité

Actuellement, les professionnels ont accès à des modèles de profilomètre encore plus performants permettant un meilleur contrôle de la qualité d’une surface. Ils sont dotés d’un système de profilage optique avec un mécanisme de mesurage interférométrique pour ajuster au nanomètre près du balayage. Lorsqu’il termine l’analyse de la surface, il dresse donc une image 3D ou 2D en fonction  du modèle. Bien sûr, une telle technologie est largement plus rapide. Pour un résultat atteignant la perfection, il vaut mieux opter pour les profilomètres matriciels. Et à l’inverse de la version classique, aucun contact n’est nécessaire. Cela ouvre d’ailleurs la porte à plus de possibilités. Par exemple, cette variante  permet de vérifier si les bosses de soudure sont uniformes sur les flips chips ou encore sur certaines sortes d’emballage. Il faudra toutefois faire attention aux effets d’optiques indésirables notamment provenant d’une source de lumière artificielle. Cela peut fausser le calcul.