Trois questions que vous devriez vous poser avant d’investir au Maroc
Le Maroc est un pays vaste où des centaines d’entreprises étrangères sont implantées depuis des années. Faire des affaires dans ce pays africain est une très bonne opportunité pour plusieurs raisons. Mais avant de se décider, ci-après trois questions essentielles qui méritent d’être posées.
Quel est le secteur le plus rentable au Maroc ?
Lors de son implantation, deux choix s’imposent à l’investisseur : cibler le marché local ou exporter sa production à l’étranger. Dans le premier cas, le créneau est assez étroit et la concurrence assez rude. 10% de la population se trouve dans la classe moyenne donc il faut en tenir compte lors de l’étude de marché. Pour l’importation, la main-d’œuvre et le foncier restent assez chers avec un SMIG mensuel de 236€.
Toutefois, la proximité du Maroc avec le continent européen constitue un atout majeur.Des grandes enseignes internationales y sont déjà implantées. Mais plusieurs secteurs d’activité restent encore très prometteurs : le tourisme, l’immobilier, l’éducation, etc.
Où s’implanter au Maroc pour un investissement ?
Afin d’attirer les investisseurs étrangers, le Maroc a mis en place plusieurs infrastructures totalement aménagées où ils pourront construire leurs usines : zones ou parcs industriels, technoparcs, zones franches, zones d’activités économiques, etc. Si la plupart des industries se concentrent dans les grandes villes côtières comme Rabat, Casablanca ou Tanger, il en existe d’autres qui préfèrent s’installer en zone urbaine afin de ne pas manquer de main-d’œuvre.
Les démarches pour investir au Maroc sont-elles faciles ?
Depuis 1993, les étrangers sont libres d’investir au Maroc leurs capitaux. Ils bénéficient des mêmes droits et privilèges accordés aux investissements locaux. En outre, ils ont la possibilité de rapatrier leurs fonds propres, leurs dividendes et leurs bénéfices vers leur pays d’origine grâce aux accords signés avec les autres pays.
Lors de la création d’entreprise, l’investisseur étranger n’a pas besoin d’avoir un associé local pour pouvoir s’implanter au Maroc d’autant plus que les procédures administratives ont été simplifiées. Par contre, il doit rechercher de l’aide auprès des cabinets juridiques installés au pays et de quelques organismes comme la CFCIM et l’AMDI afin de faire face à l’administration.