Les différents droits des intérimaires
De nombreux individus décident de devenir intérimaires afin d’enrichir leurs compétences et leur curriculum vitae. Pour ce faire, les intéressés doivent trouver une entreprise d’intérim et surtout connaître leurs différents droits en tant qu’intérimaires. Ainsi, même si la mission ne se présente pas comme un cadre stable, la situation suit une législation bien définie.
Le droit d’être rémunéré
Dès qu’une société d’intérim recrute un travailleur temporaire, ce dernier sera rémunéré selon sa qualification. Ainsi, son salaire doit être le même que celui d’un employé permanent occupant le même poste ou effectuant les mêmes tâches que lui. Il en est de même concernant la durée du travail, les horaires, les pauses et la sécurité.
Pour bien mener sa mission, il aura accès aux installations collectives. L’intérimaire bénéficiera des avantages tels qu’un ticket restaurant si tous les autres en privilégient. Cette égalité de droit concerne également les primes.
Il y a aussi l’indemnité de fin de mission. C’est une toute autre somme, autre que le salaire, touché par un intérimaire pour avoir compensé le manque d’employeur. La société d’accueil doit régler également les congés payés, le cas échéant.
Le droit d’être formé et protégé
Si une formation est nécessaire, un intérimaire se doit d’en bénéficier d’une même qualité que les salariés en CDI. Il s’agit non seulement d’un droit en tant que recruté, mais surtout un mis à niveau indispensable pour le bon déroulement des travaux.
Même si son intervention ne dure que pour une certaine durée, l’employeur est dans l’exigence de lui accorder une protection sociale. Quoi qu’il en soit, le travailleur par intérim aura à remplir les conditions exigées par la couverture.
Comme tout autre collègue, un intérim à Montparnasse peut se confier et revendiquer auprès des services de représentants du personnel. Ceci est le cas, par exemple, pour des conditions d’exécution non remplies, pour l’interdiction à certains dispositifs, pour le non-respect des horaires de travail, …
Le droit d’être informé et d’évolué
En connaissant des lois qui régissent les intérimaires, l’entreprise d’accueil ne risque pas d’abuser. Par exemple, les dirigeants ne peuvent pas utiliser le travailleur temporaire pour occuper des postes permanents. Dans un tel cas, l’intérimaire peut réclamer un contrat CDI vu que cela sort du cadre de l’intérim. Il en est de même si un employé s’absente ou que les tâches se multiplient.
Le cas d’un intérimaire répond à des besoins précis et non des situations imprévues au sein de l’entreprise. La seule démarche possible est le basculement vers un CDI si la société souhaite garder l’intérimaire et lui confier d’autres missions. Le travailleur temporaire a le droit d’être informé sur la vie de l’entreprise et surtout des postes à pourvoir en CDI.
Tout individu souhaitant devenir intérimaire doit connaître qu’il y a des situations qui interdisent ce travail temporaire. Nous pouvons citer pour cela : le remplacement de salarié en grève, l’accomplissement de tâches dangereuses, la réalisation d’une activité normale et permanente à la société. Il faut alors bien connaître la raison de son intervention en tant qu’intérimaire. Une entreprise peut convier un travailleur en intérim s’il y a accroissement des activités. Ce type de contrat peut se déboucher vers un CDI, si besoin est.